La CFEJ approuve les grandes lignes de cette révision visant à faciliter l’exercice du droit d’aviser l’autorité de protection de l’enfant, à élargir l’obligation d’aviser l’autorité et à préciser l’obligation de collaborer avec les autorités. Cependant, aux yeux de la CFEJ, le principe de subsidiarité doit s’appliquer : l’autorité ne doit intervenir que lorsque il n’est pas possible de recourir à d’autres moyens d’action ou d’aide. Par ailleurs, la CFEJ estime qu’il est important que tous les professionnels travaillant avec des enfants et des adolescents disposent d’une certaine marge de manœuvre pour effectuer une pesée des intérêts en présence. Ceci afin de décider si aviser l’autorité de protection de l’enfant est la meilleure solution eu égard à l’intérêt supérieur de l’enfant ou si, pour sauvegarder une relation de confiance, il valait mieux renoncer (temporairement) à aviser l’autorité.