La CFEJ salue la volonté du législateur d’adapter le droit pénal aux évolutions technologiques et sociétales en renforçant la protection, sous l’angle pénal, des enfants et des jeunes. En revanche, la CFEJ regrette un manque d’ambition et d’aboutissement autour du recentrage du droit pénal sexuel sur la notion de consentement alors que cette notion est centrale dans l’éducation sexuelle dispensée aux enfants et aux jeunes.
En outre, le cadre pénal ne suffit pas, à lui seul, à protéger efficacement les enfants et les jeunes contre les violences sexuelles. Il doit, d'une part, être couplé de moyens suffisants pour permettre aux autorités de le mettre en œuvre. Et, d'autre part, il doit être accompagné de mesures de prévention, tant sous l'angle des auteurs potentiels/autrices potentielles que des situations à risque.